Une note de la directrice de rédaction
Cette édition d’Aditi se concentre sur l’impact du politique. Quel est l’impact du politique ? Comment est-il mesuré ? La production de cette édition était une des plus belles expériences et lire beaucoup d'articles fut très utile. Nous avons écrit à beaucoup de gens/d’organisations pour leur demander des articles, et je tiens à déclarer que presque tous ont convenu de nous en soumettre superbes et honnêtes ! Comme toujours, le Comité éditorial était vraiment enthousiaste à l'examen et a fourni des remarques et des encouragements pour tous les articles. Un bon point pour nous – c’est la première fois que nous publions l’Aditi en Français. Nous envisageons aussi la possibilité de la publier en Espagnol.
Editorial
La quête incessante de répercussions sur les politiques – et de la meilleure façon d’évaluer ces répercussions
Enrique Mendizabal
Fondateur d’On Think Tanks
Il est plutôt difficile d’avoir une conversation au sujet des think tanks, avec des thinktankers, sans aborder le sujet des répercussions sur les politiques. Si les Think Tanks se distinguent des autres organismes axés sur la recherche par leur volonté, à tout le moins, d’éclairer les politiques, comment peuvent-ils alors déterminer s’ils y arrivent ?
Au cours des années, On Think Tanks a abordé cette question selon plusieurs points de vue et perspectives.
Nous avons soutenu qu’il n’était simplement pas possible d’évaluer l’influence, et de la quantifier. Toutefois, si cela était possible, il serait si onéreux de le faire correctement que les coûts seraient prohibitifs pour la plupart des Think Tanks – et que ces derniers préféreraient plutôt se servir de ces fonds pour faire plus de recherches ou pour investir davantage dans leurs communications.
L’évaluation serait trop coûteuse parce qu’elle exigerait de retracer (ainsi que de produire des rapports et d’évaluer les résultats en quelque sorte) toutes les sources d’influence possibles, y compris (sans toutefois s’y limiter) l’influence par la consultation, l’influence par le programme public, l’influence par le développement des compétences des groupes futurs de responsables de politiques, et l’influence par le travail d’autres chercheurs. Il est impossible d’anticiper un grand nombre de ces sources d’influence.
Il serait également présomptueux de le faire, comme les think tanks (et les chercheurs) devraient supposer qu’ils étaient les seuls à être importants et à exercer une influence pour justifier un bilan de leur influence. Ils devraient également, pour ainsi dire, oublier tous ceux qui les ont influencés, notamment les fondateurs, les autres Think Tanks, les professeurs et les mentors des chercheurs. Ils devraient aussi oublier que le hasard joue un rôle important dans toute « histoire de réussite », tout comme dans les cas où l’influence n’a pas été ressentie.
Nous avons également soutenu que prétendre une influence est un acte politique – un acte dont les Think Tanks devraient se méfier. Après tout, il s’agit d’un exercice visant à revendiquer un pouvoir que nous exerçons, de la part d’autres personnes. En prétendant être arrivé, grâce à un « excellent travail de recherche », à une idée que le ministère a adoptée, on suggère, essentiellement, que ce n’est pas le ministère qui est à l’origine de l’idée. En réclamant qu’on ait convaincu le ministère d’adopter son idée grâce à d’« excellentes communications », on prétend également avoir eu une influence sur le ministère. Les responsables des politiques deviennent des sujets passifs dans le processus politique, alors que les Think Tanks assument le premier rôle.
La quête pour évaluer l’influence devient un effort pour présenter les Think Tanks comme ayant beaucoup plus de pouvoir qu’ils en ont. En fait, cela devient un effort visant à accorder aux Think Tanks un rôle qui ne leur revient pas : l’élaboration de politiques. D’ailleurs, cela va à l’encontre de toute théorie du rôle de Think Tanks dans la société. Ils sont invariablement présentés comme étant un pion dans le jeu d’un autre : pouvoir corporatif, partis politiques, état, philanthropie, médias, etc. Ces entités ont toutes infiniment plus de pouvoir que les Think Tanks.
Nous avons affirmé que cette allégation et les stratégies adoptées pour influer sur les politiques peuvent miner la bonne élaboration de politiques. Après tout, nous ne voulons pas des responsables de politiques qui sont facilement influençables. Tout comme ils nous ont écoutés aujourd’hui, ils pourraient écouter quelqu’un d’autre demain et changer d’idée.
N’oublions pas non plus que nous pourrions avoir tort; nous ne voulons pas qu’ils nous croient sur parole. Nous voulons qu’ils soient en mesure de prendre leurs propres décisions en fonction de facteurs comme leurs expériences, leurs valeurs, et différentes sources de preuves et de conseils.
Nous tenons aussi à ce que les responsables des politiques soient responsables de leurs décisions. C’est la raison pour laquelle nous les avons élus ou nommés. Les Think Tanks, lorsqu’ils prétendent avoir eu une influence, sont heureux de se voir attribuer le mérite, mais jamais d’assumer la responsabilité. En fin de compte, le responsable des politiques sera responsable de la décision qu’il a prise, quelle qu’elle soit, alors que le think tank sera passé à autre chose depuis longtemps, et sera en train de prétendre une influence sur une autre décision politique.
Lorsqu’il est question d’influence, les Think Tanks doivent comprendre qu’il y a une différence entre leurs objectifs et ce qu’ils devraient mesurer. Il est possible de considérer un objectif à long terme comme une direction de déplacement ou comme un cri de ralliement pour une organisation ou un réseau, tout en étant parfaitement à l’aise d’évaluer les changements plus près d’eux.
Les changements de politiques, ou le « succès », ne peuvent pas être interprétés comme une preuve que tout le travail du think tank était bon : le changement voulu peut être simplement le fruit du hasard. D’autre part, il peut y avoir eu « échec » même si le travail du think tank était en tous points parfait.
En ce qui concerne l’influence sur les politiques, les Think Tanks devraient surtout se préoccuper des facteurs qu’ils peuvent contrôler et pour lesquels ils sont tenus responsables : la qualité de leur recherche et de leurs communications, leur réputation auprès des médias, de la communauté politique et du grand public; la qualité de leurs employés, et la santé de leur organisation.
Aucun de ces éléments ne peut garantir une influence sur les politiques mais peut accroître les probabilités que les résultats, le cas échéant, soient positifs.
par Julia Coffman, Center for Evaluation Innovation
Cette édition d’Aditi se concentre sur l’impact du politique. Quel est l’impact du politique ? Comment est-il mesuré ? La production de cette édition était une des plus belles expériences et lire beaucoup d'articles fut très utile. Nous avons écrit à beaucoup de gens/d’organisations pour leur demander des articles, et je tiens à déclarer que presque tous ont convenu de nous en soumettre superbes et honnêtes ! Comme toujours, le Comité éditorial était vraiment enthousiaste à l'examen et a fourni des remarques et des encouragements pour tous les articles. Un bon point pour nous – c’est la première fois que nous publions l’Aditi en Français. Nous envisageons aussi la possibilité de la publier en Espagnol.
Nous remercions Shannon Sutton, Senior Program Officer et l’équipe de traduction au CRDI Canada pour traduire Aditi en Française.
Cordialement
Directrice de rédaction, Aditi
Editorial
La quête incessante de répercussions sur les politiques – et de la meilleure façon d’évaluer ces répercussions
Enrique Mendizabal
Fondateur d’On Think Tanks
Il est plutôt difficile d’avoir une conversation au sujet des think tanks, avec des thinktankers, sans aborder le sujet des répercussions sur les politiques. Si les Think Tanks se distinguent des autres organismes axés sur la recherche par leur volonté, à tout le moins, d’éclairer les politiques, comment peuvent-ils alors déterminer s’ils y arrivent ?
Au cours des années, On Think Tanks a abordé cette question selon plusieurs points de vue et perspectives.
Nous avons soutenu qu’il n’était simplement pas possible d’évaluer l’influence, et de la quantifier. Toutefois, si cela était possible, il serait si onéreux de le faire correctement que les coûts seraient prohibitifs pour la plupart des Think Tanks – et que ces derniers préféreraient plutôt se servir de ces fonds pour faire plus de recherches ou pour investir davantage dans leurs communications.
L’évaluation serait trop coûteuse parce qu’elle exigerait de retracer (ainsi que de produire des rapports et d’évaluer les résultats en quelque sorte) toutes les sources d’influence possibles, y compris (sans toutefois s’y limiter) l’influence par la consultation, l’influence par le programme public, l’influence par le développement des compétences des groupes futurs de responsables de politiques, et l’influence par le travail d’autres chercheurs. Il est impossible d’anticiper un grand nombre de ces sources d’influence.
Il serait également présomptueux de le faire, comme les think tanks (et les chercheurs) devraient supposer qu’ils étaient les seuls à être importants et à exercer une influence pour justifier un bilan de leur influence. Ils devraient également, pour ainsi dire, oublier tous ceux qui les ont influencés, notamment les fondateurs, les autres Think Tanks, les professeurs et les mentors des chercheurs. Ils devraient aussi oublier que le hasard joue un rôle important dans toute « histoire de réussite », tout comme dans les cas où l’influence n’a pas été ressentie.
Nous avons également soutenu que prétendre une influence est un acte politique – un acte dont les Think Tanks devraient se méfier. Après tout, il s’agit d’un exercice visant à revendiquer un pouvoir que nous exerçons, de la part d’autres personnes. En prétendant être arrivé, grâce à un « excellent travail de recherche », à une idée que le ministère a adoptée, on suggère, essentiellement, que ce n’est pas le ministère qui est à l’origine de l’idée. En réclamant qu’on ait convaincu le ministère d’adopter son idée grâce à d’« excellentes communications », on prétend également avoir eu une influence sur le ministère. Les responsables des politiques deviennent des sujets passifs dans le processus politique, alors que les Think Tanks assument le premier rôle.
La quête pour évaluer l’influence devient un effort pour présenter les Think Tanks comme ayant beaucoup plus de pouvoir qu’ils en ont. En fait, cela devient un effort visant à accorder aux Think Tanks un rôle qui ne leur revient pas : l’élaboration de politiques. D’ailleurs, cela va à l’encontre de toute théorie du rôle de Think Tanks dans la société. Ils sont invariablement présentés comme étant un pion dans le jeu d’un autre : pouvoir corporatif, partis politiques, état, philanthropie, médias, etc. Ces entités ont toutes infiniment plus de pouvoir que les Think Tanks.
Nous avons affirmé que cette allégation et les stratégies adoptées pour influer sur les politiques peuvent miner la bonne élaboration de politiques. Après tout, nous ne voulons pas des responsables de politiques qui sont facilement influençables. Tout comme ils nous ont écoutés aujourd’hui, ils pourraient écouter quelqu’un d’autre demain et changer d’idée.
N’oublions pas non plus que nous pourrions avoir tort; nous ne voulons pas qu’ils nous croient sur parole. Nous voulons qu’ils soient en mesure de prendre leurs propres décisions en fonction de facteurs comme leurs expériences, leurs valeurs, et différentes sources de preuves et de conseils.
Nous tenons aussi à ce que les responsables des politiques soient responsables de leurs décisions. C’est la raison pour laquelle nous les avons élus ou nommés. Les Think Tanks, lorsqu’ils prétendent avoir eu une influence, sont heureux de se voir attribuer le mérite, mais jamais d’assumer la responsabilité. En fin de compte, le responsable des politiques sera responsable de la décision qu’il a prise, quelle qu’elle soit, alors que le think tank sera passé à autre chose depuis longtemps, et sera en train de prétendre une influence sur une autre décision politique.
Lorsqu’il est question d’influence, les Think Tanks doivent comprendre qu’il y a une différence entre leurs objectifs et ce qu’ils devraient mesurer. Il est possible de considérer un objectif à long terme comme une direction de déplacement ou comme un cri de ralliement pour une organisation ou un réseau, tout en étant parfaitement à l’aise d’évaluer les changements plus près d’eux.
Les changements de politiques, ou le « succès », ne peuvent pas être interprétés comme une preuve que tout le travail du think tank était bon : le changement voulu peut être simplement le fruit du hasard. D’autre part, il peut y avoir eu « échec » même si le travail du think tank était en tous points parfait.
En ce qui concerne l’influence sur les politiques, les Think Tanks devraient surtout se préoccuper des facteurs qu’ils peuvent contrôler et pour lesquels ils sont tenus responsables : la qualité de leur recherche et de leurs communications, leur réputation auprès des médias, de la communauté politique et du grand public; la qualité de leurs employés, et la santé de leur organisation.
Aucun de ces éléments ne peut garantir une influence sur les politiques mais peut accroître les probabilités que les résultats, le cas échéant, soient positifs.
L'article
Trois questions pour éclairer la méthode d’évaluation de vos répercussions sur les politiquespar Julia Coffman, Center for Evaluation Innovation
La réunion Southern Voice à Dar es Salaam et le positionnement de la STIPRO par rapport au discours concernant l’influence sur les politiques
par Constatine Deus - Researcher and Policy Advocacy Officer at STIPRO and Laurian Pima - Communications Officer at STIPRO
Surveillance après l’effondrement du Rana Plaza : Une initiative de la société civile
Équipe du CPD
Lutter contre l’asymétrie de l’information concernant l’adoption de l’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment de l’Inde – Le cas de NITI Aayog
par Astha Ummat Jeune professionnel NITI Aayog
Expérience dans l'impact des Politiques
par Vanesa Weyruch Consultante indépendante et chercheuse adjointe au CIPPEC
Une note d’introduction à l’article d’Alex Gywther : « Want an Impact. Tell a Good Story
par Alex Gywther Communications Manager at UKCDS
Approches et défis pour évaluer les répercussions sur les politiques
par Andriy Andrusevych and Zoryana Kozak Experts principaux des politiques Resource & Analysis Center Society and Environment
La lutte contre le tabagisme en Afrique Occidentale
par Prof. Diagne Abdoulaye Director CRES
Surveillance de l’infrastructure par les citoyens – Expériences d’un projet sur les routes du plan PMGSY
par Sebin B. Nidhiri Programme Officer, Public Affairs Centre
Influence sur les politiques – Signification et évaluation
par Stephen Yeo Premier dirigeant African Centre for Economic Transformation (ACET)
Entrevues
Dr. Samar Verma Administrateur de programmes principal IDRC, New Delhi
Anil Kumar Jain Conseiller (Énergie, changement climatique et engagements outre-mer) NITI Aayog
Andrew Hurst Chef de programme, TTI CRDI, Canada
par Constatine Deus - Researcher and Policy Advocacy Officer at STIPRO and Laurian Pima - Communications Officer at STIPRO
Surveillance après l’effondrement du Rana Plaza : Une initiative de la société civile
Équipe du CPD
Lutter contre l’asymétrie de l’information concernant l’adoption de l’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment de l’Inde – Le cas de NITI Aayog
par Astha Ummat Jeune professionnel NITI Aayog
Expérience dans l'impact des Politiques
par Vanesa Weyruch Consultante indépendante et chercheuse adjointe au CIPPEC
par Alex Gywther Communications Manager at UKCDS
Approches et défis pour évaluer les répercussions sur les politiques
par Andriy Andrusevych and Zoryana Kozak Experts principaux des politiques Resource & Analysis Center Society and Environment
La lutte contre le tabagisme en Afrique Occidentale
par Prof. Diagne Abdoulaye Director CRES
Surveillance de l’infrastructure par les citoyens – Expériences d’un projet sur les routes du plan PMGSY
par Sebin B. Nidhiri Programme Officer, Public Affairs Centre
Influence sur les politiques – Signification et évaluation
par Stephen Yeo Premier dirigeant African Centre for Economic Transformation (ACET)
Entrevues
Dr. Samar Verma Administrateur de programmes principal IDRC, New Delhi
Anil Kumar Jain Conseiller (Énergie, changement climatique et engagements outre-mer) NITI Aayog
Andrew Hurst Chef de programme, TTI CRDI, Canada
Idée - Dr. Jai Asundi, Principal Research Scientist, CSTEP
Auteur de l'illustration - Sandeep Khasnavis, Graphic Designer, CSTEP
Un compte rendu d'un outil d'évaluation
Analyse de l’article Monitoring and evaluation of policy influence and advocacy
Révisé par Neeta Krishna Professeur agrégé – RH Father C Rodrigues Institute of Management Mumbai
Auteur de l'illustration - Sandeep Khasnavis, Graphic Designer, CSTEP
Un compte rendu d'un outil d'évaluation
Analyse de l’article Monitoring and evaluation of policy influence and advocacy
Révisé par Neeta Krishna Professeur agrégé – RH Father C Rodrigues Institute of Management Mumbai
Lectures intéressantes
1. Policy Impact, Evaluation and Change (Répercussions sur les politiques, évaluations et changements)
Résumé : Évaluer les répercussions des politiques publiques est une partie essentielle du travail de tous les gouvernements. Il est important que les répercussions des politiques élaborées et mises en œuvre par différents ordres du gouvernement soient examinées et évaluées. Les répercussions sur les politiques ont deux composantes – les extrants et les résultats. Cette présentation propose des méthodes pour évaluer les répercussions sur les politiques.
2. 15 Ways Of Measuring Think Tank Policy Outcomes (Quinze façons de mesurer les résultats des Think Tank sur les politiques) – Forbes
Résumé : Les Think Tanks peuvent être confrontés à des défis d’évaluation des répercussions qui sont semblables à ceux que doit relever la bureaucratie. Souvent, les répercussions réelles de la recherche d’un Think Tank se font sentir seulement dans un avenir lointain. L’auteur propose 15 façons de mesurer des répercussions plus immédiates, y compris des évaluations des extrants et des résultats.
3. Communications and Impact Metrics for Think Tanks (Les communications et les mesures des répercussions pour les Think Tanks)
Résumé : Un article exhaustif rédigé par Fred Kuntz, ancien vice-président des Affaires publiques au Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale (CIGI) d’après son expérience en tant que communicateur dans diverses industries. L’auteur établit le contexte en expliquant comment la communication est réalisée dans un Think Tank, et l’importance de celle-ci. Il souligne ensuite les problèmes auxquels est exposé un Think Tank en ce qui concerne l’évaluation de ces répercussions sur les politiques, en faisant particulièrement allusion aux défis liés à l’attribution. Finalement, il propose une liste de 15 mesures dont un Think Tank peut se servir pour évaluer son rendement et ses répercussions.
Adresse URL : https://www.cigionline.org/blogs/tank-treads/communications-and-impact-metrics-think-tanks
4. How do you measure a think tank’s impact? (Comment mesurez-vous les répercussions d’un Think Tank ?)
Résumé : Cet article présente la planification, la méthodologie et les résultats d’une évaluation des répercussions effectuée par le Mowat Centre au Canada, sur ses propres activités. Pendant la planification de cette évaluation, on s’est rendu compte que les difficultés principales auxquelles sont confrontés les Think Tanks lorsqu’ils essaient d’évaluer les répercussions sur les politiques concernent le problème d’attribution directe. L’article décrit ensuite une approche en trois volets utilisée par l’organisation pour évaluer ses répercussions sur les politiques, et les leçons tirées de cet exercice d’évaluation des répercussions.
5. What is the evidence on evidence-informed policy making? (Quelles sont les preuves sur l’élaboration de politiques fondées sur des données probantes ?)
Résumé : En février 2012, à la conférence internationale sur l’élaboration de politiques fondées sur des données probantes au Nigeria, plus de 50 délégués de 18 pays ont discuté, en profondeur, des défis à relever par les organismes de recherche pour éclairer l’élaboration des politiques. Un des enjeux principaux qui est ressorti des discussions est le manque de données probantes concernant la capacité réelle des responsables des politiques de se servir des données émanant de la recherche, et le fait qu’il existe encore moins de données sur les stratégies efficaces pour renforcer les capacités des responsables des politiques.
Adresse URL : http://www.researchtoaction.org/2013/02/what-is-the-evidence-on-evidence%E2%80%90informed-policy-making/
6. Demonstrating impact: planning, partners and telling stories (Démontrer les répercussions : planification, partenaires et anecdotes)
Résumé : Les intervenants, particulièrement les bailleurs de fonds, demandent de plus en plus aux organisations de recherche et aux Think Tanks de démontrer les répercussions de leur recherche. En septembre 2015, la London School of Hygiene & Tropical Medicine a organisé une séance de discussion de deux jours sur l’importance de démontrer les répercussions, et les outils dont l’école pourrait se servir pour démontrer ses répercussions. Cet article présente les perspectives mises en évidence par les participants sur la façon dont ils comprennent les répercussions « hors du milieu universitaires » et une série de recommandations pour mieux démontrer ce type de répercussions.
Adresse URL : http://www.researchtoaction.org/2016/01/demonstrating-impact-planning-partners-and-telling-stories/
7. Building impact over time: experiences from Zimbabwe (Entraîner des répercussions au fil du temps : Expériences du Zimbabwe)
Résumé : Dans cet article, le directeur du STEPS Centre de l’ESRC de l’Institute of Development Studies de l’Université du Sussex relate l’expérience de son organisation pour engendrer des répercussions sur les politiques à long terme. Il met l’accent sur l’importance de créer et de mesurer des « répercussions durables », qu’on ne peut pas engendrer en l’espace de trois à cinq ans. En se servant de la politique de réforme agraire du Zimbabwe comme étude de cas, l’auteur souligne que le secret pour entraîner des répercussions durables est de faire participer les autres aux nouvelles recherches, et de développer les capacités pour y parvenir. Le débat demeurera le même tant qu’on n’aura pas un corpus de recherche plus large qui confirme les nouveaux résultats, qui les augmente, et qui les remet parfois en question.
Adresse URL : http://www.researchtoaction.org/2015/07/building-impact-over-time-experiences-from-zimbabwe/
Compilation effectuée par
Arushi Sen, conseiller principal en communications, CSTEP